La grande messe du Metal s’est installée pour un soir à Reims avec la venue du groupe Powerwolf à la Cartonnerie.

Kissin’ Dynamite est le premier à monter sur scène. Le groupe de Glam metal allemand avait le périlleux exercice de chauffer la salle pour la grande messe. C’est une réussite, le public rémois a été conquis par leur énergie et leurs compositions dignes du Heavy Metal. En à peine 40 minutes le groupe aura placé la barre très haut et séduis de nouveaux fans. La prestation suivante ne recueillera pas autant de succès.

Quelques minutes d’entracte puis c’est au tour d’Amaranthe de rejoindre le public. Le groupe suédois de Death Metal Melodique teinté d’électro a proposé un show musicalement maîtrisé. Un peu trop ce qui rends la prestation très froide et peu communicatif là où le précédent groupe faisait vivre le concert. Cela a eu comme effet de faire retomber l’ambiance et le public, tout en restant poli, n’a que très peu été réceptif aux suédois.

A 21 heure c’est la tombée du rideau. Les première notes de “Fire and Forgive” ce font entendre et un show de prés de 2 heures débute. Powerwolf est un groupe de Power Metal s’inspirant grandement des légendes roumaines sur les loup-garous et les chants religieux. La musique est savamment maîtrisée, le public leur est acquis mais c’est avant un bête de scène. Tout dans leur prestation est là pour nous transporter dans leur ambiance particulière : le décors, leur jeux scénique, des figurants en moines… sans parler de la façon dont Attila Dorn sait entre les morceaux communié avec sa horde de fidéles. Un public conquis qui a joué le jeu du début à la fin.